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23 avril 2008

je m'présente

PRESENTATION

Tuesday, April 23rd

Bonjour, je m'appelle ... non après tout pourquoi divulguer mon identité. Il n'y a pas de quoi être fière de ce que je m'apprête à écrire car je pressens bien que ce sera fumant ... oui pas de quoi être fière de mon passé ni même de mon présent.
Je n'irai pas voir un psy, je me guérirai par l'écriture ... enfin je vais essayer.

J'étais une petite collégienne naïve qui craignais les groupes, les clans et les garçons et encore plus quand dans ces groupes aux allures de clans il y avait des garçons. J’aurais aimé ne jamais grandir, jouer à la marelle, au pitchak (amis du pitchak je vous invite à vous manifester) et à l’élastique jusqu’en fac et encore …

J’ai 39 ans et j’y jouerais bien volontiers après bien sûr avoir passé 1h ou 2 sur les balançoires et les tourniquets. Petite, je montais sur ces tourniquets que ma mère considérait comme des engins de mort pour moi ; en effet, ma distraction principale lorsque j’étais dessus consistait à les faire tourner à une vitesse enivrante et essayer ensuite d’en descendre sans encombre. Ma mère devenait folle de rage, mais moi je ne rêvais que de ça. Sur les manèges c’était pareil, je voulais pour le prix d’un ticket essayer plusieurs véhicules, j’avais toutefois une prédilection pour l’hélicoptère qui, quand on laissait le doigt appuyé sur le bouton magique restait collé en l’air mais redescendait immanquablement à la fin du tour.

Bref, revenons à nos début en société. En 6ème, pour ma 1ère interro orale (comme on appelait ça) pour une récitation, j’ai apporté mon classeur au professeur avec ma petite frise et un dessin autour de mon texte proprement rédigé. Je subissais mon 1er affront (aurais-je mis mon pull à l’envers ce jour-là ?), le prof voulait juste m’entendre déclamer et entendre ma récitation, le protocole de la page d’écriture, de la frise et de l’illustration il s’en fichait « on n’est plus en maternelle » m’a-t-il asséné ! 1ère moquerie de mes camarades de classe qui, pour la majorité, ne deviendront jamais plus et ne resteront même pas dans mes souvenirs sélectifs. Je les détestaient déjà, ces rigolards !

Voilà, entre autre, pourquoi je n’aimais pas les groupes, pour ne pas à avoir à affronter les moqueries « de l’après » et les commentaires des langues bien pendantes des 6ème avec 1 an ou 2 de retard qui avaient pris en maturité et en assurance par rapport à moi qui, avec un an d’avance, n’avais que 10 ans.

J’aurais voulu avoir cette verve que certains avaient déjà et que j’admirais en secret en les critiquant ouvertement pour avoir l’air de la gentille petite fille et élève modèle.

Cette ambivalence, je l’entretiens encore aujourd’hui mais comment faire pour se débarrasser de 28 ans de réflexes devenus conditionnés avec le temps ...

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